Igor Grubić

Publié le 16 Mai 2013

Igor Grubić

Igor Grubić (né en 1969, vit et travaille à Zagreb) s’inscrit en cours de philosophie et plus tard en cours d’éducation thérapeutique. Comme artiste d’art visuel, depuis 1996 il crée principalement des interventions dans des lieux publics, dans le but d’impliquer les autres dans le processus de création.

Depuis 2000, il travaille en tant que producteur, journaliste et metteur en scène au Fade In and Kreativni Sindik at, un studio consacré à la vidéo militante et produisant des documentaires, des reportages télévisés et de la publicité télévisuelle socialement engagée.

Igor Grubić ne cesse de réaliser des interventions dans l’espace public souvent polémiques avec un regard aussi bien critique que poétique sur la société contemporaine.
Il rend hommage à la célèbre action du Red Peristil (1968) et fait scandale avec le Black Peristil dans la cour de l’ancien palais romain à Split en 1998, réalisé de façon anonyme qu’il définit « comme un miroir magique » qui « reflète l’état de conscience de la société » (1998). Avec ses 366 Liberation Rituals, Igor Grubić continue de provoquer et de transgresser avec des actions anonymes, souvent relatées par la presse, les documents et plus particulièrement la vidéo.


C’est en 2006-2008 que ce dernier développe le projet East Side Story, référence aux violences à l’égard des minorités sexuelles pendant les Gay Pride à Belgrade (2001) puis à Zagreb (2002), une installation vidéo aujourd’hui présente dans les collections du Musée d’art contemporain de Zagreb.

« Zero Balkan Beat »

Avec la participation d'une fanfare balkanique avec Brice Martin, Sébastien Giordano, Kevin Roby, Julien Lacrouzade, Zven

Au coeur du jardin de Tuileries, cinq musiciens vivant en France sont invités à jouer une musique, qui rappelle et nous remémore « l'esprit des Balkans », un rythme intense, effréné, une mélodie forte et dramatique. En pénétrant cet espace musical, Igor Grubić tentera de brouiller leur jeu et faire de la musique, une nouvelle force cacophonique et totalement abstraite pour achever sa dernière révérence sur le silence.

Igor Grubić continue d'agiter et de perturber l'espace public avec des actions réfléchissant la relation contemporaine face à l'histoire, la tradition et l'héritage.

En cette année du Centenaire de la naissance du très célèbre John Cage, cette performance n'est pas sans rejoindre l'histoire et les expérimentations du son comme espace de réflexion et de création visuelle qui ont tant marqué l'art et la performance au cours de ces quarante dernières années.

Rédigé par brunorosar

Publié dans #Artistes et personnalités diverses

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